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The draft Withdrawal Agreement translates into legal terms the Joint Report from the negotiators of the European Union and the United Kingdom Government on the progress achieved during phase 1 of the negotiations, published on 8 December 2017, and proposes text for those outstanding withdrawal issues which are mentioned in, but not set out in detail, in the Joint Report. It also integrates the text on the transition period, based on the supplementary negotiating directives adopted by the Council (Article 50) on 29 January 2018.
The draft Withdrawal Agreement consists of six parts – including introductory provisions, citizens' rights, other separation issues such as goods placed on the market before the withdrawal date, the financial settlement, transitional arrangements, and institutional provisions – and a protocol on Ireland / Northern Ireland. This protocol operationalises the third option outlined in the Joint Report, in order to avoid a hard border on the island of Ireland. This is the fall-back solution of the Joint Report, which applies in the absence of other agreed solutions. This draft protocol does not prejudge discussions on the other two options. [...]
Text of the draft Withdrawal Agreement
Press statement by Michel Barnier following the publication of the draft Withdrawal Agreement between the EU and the UK
I – First, our draft translates into a legal text our joint commitments.
Nothing in here will be a surprise for those who have followed the negotiations.
The draft text ensures that:
A few words on Ireland:
Our text contains the legal commitments necessary for the protection of the rights of individuals, as well as for the protection of the Common Travel Area.
These points have been already agreed between the EU and the UK.
The withdrawal agreement must also contain a solution to avoid a hard border and to protect the Good Friday Agreement in all its dimensions.
This is a joint commitment by the UK and the EU.
The Joint Report lists in paragraph 49 three options for tackling the problem.
This is the backstop solution that we have to put in the Withdrawal Agreement. It is the only way to guarantee that our joint commitments will be upheld in all circumstances, as the Joint Report requires.
Ladies and gentlemen,
We have applied imagination and creativity to find a specific solution to the unique challenge that Brexit poses for the protection of the Good Friday Agreement.
Two issues are key to avoid border checks:
Our approach is strictly focused on those areas where it is needed to avoid border checks. [...]
II – Deuxièmement, notre projet de texte inclut nos propositions sur les autres sujets de la séparation.
Là non plus, il n'y a pas de surprise, puisque nous avons traduit juridiquement les positions de l'Union exprimées dans nos "Essential Principles Papers", que vous connaissez.
Nous espérons aussi progresser sur la gouvernance de l'accord de retrait, qui est un point clé.
Sur ce point, notre position n'a pas changé : nous pensons que la Cour de justice de l'Union européenne doit jouer un rôle pour l'interprétation et la mise en œuvre de l'accord de retrait, chaque fois que cet accord se réfère au droit européen. [...]
III – Troisièmement, je veux rappeler que notre projet de texte inclut notre proposition sur la période de transition qui a été demandée officiellement par Theresa May au nom du gouvernement britannique, et sur laquelle les chefs d'Etat et de gouvernement et le Parlement européen ont marqué leur accord de principe.
Sur la transition, les discussions techniques de cette semaine confirment, je veux vous le dire franchement, qu'il reste des divergences importantes sur plusieurs points, et je voudrais en citer deux :
Sur les droits des citoyens, notre priorité, le Royaume-Uni souhaite toujours traiter moins favorablement, à la fin de la période de transition, les citoyens qui seront arrivés au Royaume-Uni pendant la transition, par rapport à ceux arrivés avant la transition, c'est-à-dire avant le jour du retrait en mars 2019. Cela reste un sujet majeur pour nous, et aussi pour les Etats membres et le Parlement européen, puisque tout l'acquis de l'Union s'appliquera pendant la transition. Il me paraît juste, normal, de traiter les citoyens qui sont arrivés avant ou pendant de manière équitable ou égale. J'ajoute aussi que notre proposition devrait permettre du côté du Royaume-Uni un système plus simple à gérer sur le simple plan administratif.
Sur l'application des règles européennes pendant cette période courte, du 30 mars 2019 au 31 décembre 2020, le Royaume-Uni demande toujours à pouvoir s'opposer en cas de désaccord avec une nouvelle règle européenne qui entrerait en vigueur pendant la transition. Nous avons rappelé que les règles doivent être les mêmes pour tous pendant cette période. Nous ne prendrons aucun risque de divergence réglementaire pendant la transition.
Et compte tenu de ces désaccords, tels que je viens d'en rappeler deux, mais il y en a quelques autres, je répète simplement que, pour le moment, la transition n'est pas acquise. Et voilà pourquoi je pense que le prochain round de négociation est aussi sur ce point à la fois utile et important. [...]
Full remarks (in French and English)
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